Les polémiques de ces dernières années
Les Oscars. Les stars, les strass, les paillettes, le grand cinéma... et les polémiques. Que serait une cérémonie des Oscars sans ses controverses ?
Les nombreux débats médiatiques, voire sociétaux, engendrés par l'événement font partie intégrante de la légende des Oscars. Pas besoin de remonter jusqu'à Elia Kazan ou Marlon Brando pour trouver trace de situations marquantes. Ces dernières années, si le discours anti-Trump est devenu un classique hollywoodien, de nombreux autres instants polémiques ont fait parler d'eux. Florilège.
2019
Le présentateur démissionne
De (très) nombreuses polémiques ont émaillé les Oscars 2019, des affaires d'harcèlements sexuels de certains nommés au racisme, avéré ou présumé, d'autres. Pourtant, le cas ayant fait le plus de bruit est celui de Kevin Hart.
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Kevin Hart lors de l'avant-première de "Ride Along" (2014) - photo: Eva Rinaldi
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L'humoriste américain devait présenter la cérémonie jusqu'à ce qu'il démissionne suite aux pressions subies dues à de vieux tweets au caractère homophobe. Kévin Hart s'est excusé auprès de la communauté LGBTQ+ suite à la ressortie de ses posts.
Exhorté par l'Académie de présenter de nouvelles excuses publiques, le comédien avait estimé en avoir assez de devoir se justifier pour des propos de plus de dix ans. "J'ai choisi de m'abstenir de m'excuser car j'ai répondu plusieurs fois sur cette affaire [...] Je ne vais pas continuer à revenir sur ces jours anciens alors que j'ai évolué", expliquait-il sur une vidéo Instagram au moment de sa démission.
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La cérémonie s'est donc déroulée sans présentateur pour la première fois depuis trente ans.
2016
#OscarsSoWhite
Image : Metro.co.uk
Difficile de passer à côté en 2016 tant le hashtag #OscarsSoWhite a résonné cette année-là. La polémique née du manque de diversité dans les choix des nommés à la prestigieuse cérémonie. Pour la deuxième année consécutive, le seul Alejandro Gonzalez Iñarritu représente la diversité dans les catégories majeures des Oscars.
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De nombreuses personnalités de la profession, menées par Spike Lee et Jada Pinkett-Smith, appellent au boycott de la cérémonie. D'autres comme George Clooney appellent les studios hollywoodiens à une plus grande ouverture aux minorités.
L'appel a été entendu puisque, même s'il n'est pas parfait, un changement a eu lieu de l'aveu même du porte-étendard du mouvement, Spike Lee, lors de l'édition 2019. Année bonheur ou véritable évolution ?
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2017
Le vainqueur n'est pas le vainqueur
And the Academy Award for Best Picture goes to...
Une erreur d'organisation inadmissible à ce niveau. Alors que la soirée se déroule à merveille, le duo Warren Beatty/Faye Dunaway s'avance sur scène annoncer le lauréat de la récompense suprême. La suite s'apparente à un sketch des Nuls.
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Warren Beatty prend son temps, faisant croire à une blague pour faire monter la pression, avant de passer la patate chaude à sa partenaire qui annonce "La La Land". L'équipe du film monte sur scène et commence son discours de remerciements lorsque l'information circule que le lauréat est en fait "Moonlight". Les producteurs du premier invitent donc l'équipe du second à venir sur scène récupérer la récompense.
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La cérémonie se termine ainsi. L'organisation est confuse, comme le public...
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2011
Quand Banksy s'en mêle
"Mr. Brainwash" de Banksy en 2011 - photo : inconnu
Banksy est un homme mystérieux. Son identité est inconnue et il y tient. Lorsque son documentaire "Faites le Mur !" est nommé à l'Oscar de cette catégorie en 2011, Banksy se voit interdire l'entrée au théâtre de la cérémonie suite à sa demande officielle de venir masqué.
Refus que l'artiste n'a guère apprécié puisque suite à cela, il a exposé dans Los Angeles une représentation de lui en statuette des Oscars encerclé par des stormtroopers, l'armée de l'Empire dans "Star Wars".
Les Oscars, une dictature ?